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Braquage à Orly : "Le matériel informatique est plus facile à écouler"

Du matériel informatique d'une valeur d'un million d'euros a été volé jeudi soir à dans un entrepôt d'Orly. Selon Frédéric Ploquin, grand reporter à Marianne et spécialiste du grand banditisme, ce cambriolage est un "fait artisanal" mais n'est pas surprenant puisque tablettes et ordinateurs sont plus faciles à écouler.
Article rédigé par franceinfo
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  (Bijoux, téléphones et ordinateurs saisis par la police (2012) © MaxPPP)

A quelques jours de Noël, le braquage perpétré jeudi soir dans un entrepôt d'Orly près de Paris montre l'intérêt des voleurs pour un nouveau type de marchandise. "C'est une période durant laquelle les entrepôts sont pleins, tout comme les boutiques et les bijouteries. Et si vous êtes du côté des braqueurs, c'est le moment idéal pour passer à l'acte," explique Frédéric Ploquin. Mais, dans ce cas, ce ne sont ni des bijoux, ni de l'argent qui ont attiré les voleurs.

 

"La tablette informatique est un objet de consommation extrêmement recherché. Aujourd'hui, quand on est braqueur ou voleur, attaquer une banque ne se fait plus trop. Attaquer les fourgons blindés, cela devient aussi extrêmement difficile. A partir de là, on a assisté à une recrudescence des attaques de bijouteries mais c'est compliqué à receler ou revendre les bijoux. Les beaux bijoux sont traçables alors que du matériel informatique est plus facile à écouler."

 

Si ce vol a mis en évidence un nouveau type de marchandise comme centre d'intérêt des braqueurs, la méthode employée a surpris le spécialiste du grand banditisme. "Ce qui frappe dans cette attaque, c'est que la prise de risque est énorme. Cela me fait penser que les services de police vont chercher d'abord s'il n'y a pas un lien entre les gens qui travaillent dans cet entrepôt et cette attaque. Ce sont des attaques qui généralement se produisent de nuit et, là, on va séquestrer un paquet de personnes et pendant longtemps avec des armes qui ne sont pas des armes à feu. Cela fait artisanal et cela montre qu'il fallait connaître les failles de cet entrepôt."

Frédéric Ploquin : "La tablette informatique est un objet de consommation extrêmement recherchée"
 

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