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Bordeaux : les coqs de son voisin chantent en pleine nuit, il dépose plainte

Ce propriétaire bordelais ne supporte plus les coqs de son voisin qui, désorientés par l'éclairage public, se mettent à hurler la nuit. La justice devra décider s'il s'agit, ou non, de tapage nocturne.

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Gironde
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un coq dans un poulailler à Limoges, le 2 avril 2020. Photo d'illustration. (BRIGITTE AZZOPARD / MAXPPP)

Un propriétaire a décidé de porter plainte contre son voisin à Bordeaux, car il ne supporte plus le chant des coqs en pleine nuit, indique France Bleu Gironde lundi 29 mars. Après plusieurs tentatives de médiation avec la ville de Bordeaux et le commissariat, Bertrand Piquer a finalement déposé plainte après un an de conflit de voisinage. Les deux voisins habitent en pleine ville, dans le quartier de la Bastide à Bordeaux.

Le chef d'entreprise qui a déposé plainte explique qu'en ville, "l'éclairage public la nuit" déstabilise "complètement" les coqs qui "chantent de manière intempestive à partir de 3 heures du matin et au moins jusqu'à 7 heures". Il assure que le voisin, Paul Laurent, 95 ans, lui avait promis qu'il ferait construire "un poulailler pour la nuit, mais ne l'a jamais fait". "Mes poules et mes coqs, j'y tiens énormément et ils sont heureux comme ça", rétorque de son côté le nonagénaire. "Cette race ne supporterait pas d'être enfermée dans un poulailler", affirme-t-il.

Considéré comme du tapage nocturne

Difficulté supplémentaire, les deux maisons sont mitoyennes et poules et coqs ont décidé de "squatter" un arbuste qui se trouve à quelques mètres de la chambre de Bertrand Piquer. "Je suis sûr qu'il a fait exprès, la preuve, il a même mis une échelle contre l'arbuste pour leur permettre de monter", s'agace celui qui a acheté ce pavillon en 2018 et qui se dit non-procédurier.

Le parquet de Bordeaux juge sa plainte recevable. Le chant des coqs en pleine nuit peut être considéré comme du tapage nocturne, une infraction passible d'une amende de 68 euros. Si aucune solution n'est trouvée entre les deux voisins, c'est la justice qui tranchera.

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