Bordeaux : des enquêteurs bénévoles sur les traces des personnes disparues
À Bordeaux (Gironde), un petit groupe d'individus enquête sur une disparition. Ils ne sont ni policiers ni gendarmes, mais bénévoles pour une association, et se prénomment "les enquêteurs de la dernière chance". Dans cette équipe, il y a Gislaine Debeve, présidente de l'association ARPD Nouvelle-Aquitaine, enquêtrice bénévole depuis sept ans, et sur la centaine de dossiers passés entre ses mains, elle en a résolu une soixantaine. "La technique, c'est de fouiller partout", assure-t-elle.
"On n'est pas à l'abri qu'ils puissent détruire ou trouver une preuve"
Ces bénévoles interviennent souvent sur des dossiers jugés "non inquiétants", là où les forces de l'ordre ne s'attardent pas. Les syndicats de police disent comprendre les familles qui font appel à l'ARPD, mais émettent des réserves sur le travail des bénévoles. "On n'est pas à l'abri qu'ils puissent détruire ou trouver une preuve, la prendre en main, faire disparaitre des traces", pointe Loïc Walder, délégué national secteur communication de l'UNSA Police. L'ARPD compte aujourd'hui 600 enquêteurs en France.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.