Bébés morts à Chambéry : un cinquième décès suspect en décembre 2012
Ce nouveau cas suspect, antérieur à celui des trois nourrissons morts en décembre 2013, est cependant "sans lien prouvé avec le laboratoire Marette", a précisé le ministère de la Santé.
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé, vendredi 24 janvier, qu'un cinquième cas de mort suspecte de nourrisson avait été découvert à l'hôpital de Chambéry (Savoie). Ce décès s'est produit en décembre 2012, a précisé la ministre lors d'une conférence de presse. Ce nouveau cas, antérieur à celui des trois nourrissons morts en décembre 2013, est cependant "sans lien prouvé avec le laboratoire Marette", a souligné le ministère de la Santé, tout comme le quatrième cas.
Revenant sur les décès, en décembre 2013, des trois bébés à l'hôpital de Chambéry qui ont révélé l'infection de poches alimentaires, Marisol Touraine a indiqué que "l'hypothèse la plus probable [était] un accident de production isolé survenu, le 28 novembre, sur le site de production du laboratoire Marette". C'est lui qui a fourni les poches de nutrition incriminées à l'hôpital de Chambéry.
Marette réfute l'hypothèse d'un accident de production
Marisol Touraine a disculpé l'hôpital : "Il n'y a pas de lien entre les pratiques de l'hôpital de Chambéry et la contamination des poches", même si des remarques peuvent être faites à l'établissement "sur certains points de vigilance", comme les conditions de conservation ou le respect des dates limites.
Mais, dans l'après-midi, le laboratoire Marette a réfuté catégoriquement l'hypothèse d'un accident de production. Selon les investigations menées par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), "aucun élément ne permet en l'état d'imputer l'origine des germes au laboratoire Marette", a tenu à indiquer l'avocat du laboratoire, Matthieu Lemaire, lors d'une conférence de presse à Caen.
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