Attentat de Nice : "Je ne répondrai pas aux polémiques" annonce Stéphane Le Foll
Contrairement aux attentats de 2015 où l’unité nationale politique faisait face, ce n’est pas le cas ce vendredi, au lendemain de l’attentat de Nice. De nombreuses critiques se sont élevées pour dénoncer l’inaction du gouvernement. Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, refuse de répondre aux polémiques.
Des critiques qui émanent notamment de Christian Estrosi. L’ancien maire de Nice et actuel président de la région Paca a déclaré sur France Info : "Je contiens la colère en moi. Je suis très étonné que, quelques heures avant, le président de la République ait annoncé la fin de l'état d'urgence en annonçant, après l'attentat, qu'il le prorogeait de trois mois"
Vives critiques aussi de la part de Georges Fenech. Le député Les Républicains et président de la commission d’enquête sur les attentats de 2015 a déclaré ce vendredi : "Au risque d'être taxé de récupération politique, je dis que le gouvernement est frappé d'immobilisme, d'impuissance, d'aveuglement. Nous avons travaillé cinq mois avec des propositions très concrètes. Ni le président de la République, ni le Premier ministre n'ont daigné nous recevoir. Seul le ministre de l'Intérieur nous a reçus en qualifiant notre travail de 'Plum Pudding' ".
Le maire de Bordeaux, Alain Juppé a lui auss critiqué le gouvernement de François Hollande sur RTL : "Je ne suis pas enquêteur. Si tous les moyens avaient été pris, le drame n'aurait pas eu lieu. Bien sûr qu'il faut faire plus, qu'il faut faire mieux. D'abord en ce qui concerne nos services de renseignement"
L'unité face au drame
Face à ces critiques, Stéphane le Foll a préfère "ne pas répondre ". Le porte-parole du gouvernement s’est exprimé ce vendredi sur l’antenne de France Info. "Il faut attendre les précisions du procureur de Paris " a-t-il ajouté.
"Ceux qui tirent des conclusions rapides n'ont pas toutes les informations. Je ne ferai aucun commentaire. Je ne rentrerai pas dans ces polémique s", a poursuivi Stéphane Le Foll.
Le porte-parole du gouvernement estime "qu’on devrait respecter cette unité nationale, et vais moi-même m'appliquer à cela, donc je refuse d'entrer dans ces polémiques. Il faut l'unité face au drame . Pour le moment, la priorité c'est le soutien aux familles des victimes et aux blessés ."
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