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Attentat contre des policiers à Paris : "Nous sommes dans une lutte à mort !"

Au lendemain de l'attaque sur les Champs-Élysées, Céline Berthon, du syndicat des commissaires, assure que "les policiers répliqueront autant que nécessaire".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Des policiers dans une rue près des Champs-Élysées après l'attentat du 20 avril 2017. (THOMAS SAMSON / AFP)

"Nous sommes dans une lutte à mort !", a réagi vendredi 21 avril sur franceinfo Céline Berthon, du syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN), après l'attaque contre des policiers survenue jeudi soir sur les Champs-Élysées à Paris. Un homme a tué à l'arme automatique un policier et blessé deux autres. Une passante a été plus légèrement touchée.

Attentat contre des policiers à Paris : "Nous sommes dans une lutte à mort !", estime Céline Berthon, du syndicat des commissaires

"L'uniforme est une cible"

"Quand nous faisons face à des délinquants ou face à la grande criminalité, ce sont des gens qui agissent pour le profit et qui ont un objectif après leur méfait commis, c'est de fuir, a-t-elle expliqué. Les terroristes ont pour objectif de tuer et ceux-là ont pour objectif de frapper l'État français."

L'attaque contre les forces de sécurité jeudi soir intervient après celles de Montrouge, Magnanville, Le Louvre et Orly. "L'uniforme est une cible, a ajouté Céline Berthon. L'organisation islamique cible les policiers depuis l'automne 2014 en invitant tous ses sympathisants à s'en prendre à tous les représentants de la France et évidemment, en particulier, ceux qui portent l'uniforme, le symbole de l'ordre démocratique en France."

"Les policiers répliqueront"

"Nous avons intégré que nous aurions aucune chance si nous les laissions agir avant nous, a-t-elle lancé. Les policiers répliqueront autant que nécessaire."

Céline Berthon a souligné le "professionnalisme" et la "réactivité" des agents jeudi. Ils ont "empêché un bilan beaucoup plus lourd", selon elle. "Nous ne pouvons pas abandonner le terrain et ce n'est pas notre volonté au contraire", a-t-elle assuré.

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