Cet article date de plus de sept ans.

Attentat sur les Champs-Elysées : qui était le policier assassiné ?

Le fonctionnaire de 37 ans, Xavier Jugele, était au volant d'un véhicule de police sur les Champs-Elysées, jeudi soir, lorsqu'il a été abattu par l'assaillant.  

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Denis Jacob, secrétaire général du syndicat Alternative police, dépose une gerbe de fleurs sur les Champs-Elysées, à Paris, le 21 avril 2017. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

Son nom rejoint la liste des victimes du terrorisme en France. Xavier Jugele, 37 ans, est le policier qui a été tué lors d’une fusillade, jeudi 20 avril, sur l'avenue des Champs-Elysées, à Paris. Franceinfo dresse son portrait.

>> Suivez notre direct sur l'attentat contre des policiers sur les Champs-Elysées.

Il avait 37 ans 

Selon l'AFP, l'homme s'appelle Xavier Jugele. Agé de 37 ans, il était "sans enfant", mais "avait un compagnon", croit savoir de son côté à L'ExpressIl était membre du Flag !, l'association des policiers et gendarmes LGBT (Lesbiennes, gays, bi et trans), qui publie sur sa page Facebook une photo du policier tué.

Au moment de l'attaque, il se trouvait "au volant du camion" à l'intérieur duquel "des policiers se reposaient." Il aurait été touché à la tête.

Xavier Jugele était présent au concert de réouverture du Bataclan, à Paris, le 12 novembre 2016, avec Sting en tête d'affiche. Ce soir-là, interrogé par le site américain People Crime, il se disait "heureux d’être ici", "content que le Bataclan rouvre". "C'est symbolique. Nous sommes ici ce soir en tant que témoins. Pour défendre nos valeurs civiques. Ce concert est destiné à célébrer la vie. Dire non aux terroristes."

Il a fait toute sa carrière à Paris

Le policier était "membre de la 32e compagnie de la direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC) de la préfecture de police de Paris", selon l'AFP.  Ses collègues, interrogés par Marianne, parlent d'un homme "volontaire et engagé, "serviable" et "bon vivant". Gardien de la paix "depuis six ans", il était parti "deux fois en Grèce pour sécuriser les migrants au plus fort de l'afflux migratoire, en 2015 et 2016, venant des zones de conflit au Moyen-Orient."

Un hommage lui est rendu

Plusieurs responsables syndicaux lui ont rendu hommage, vendredi matin, en déposant des gerbes de fleurs au pied d'un arbre sur les Champs-Elysées, là où la fusillade a éclaté.

Autre hommage, celui de l'association des policiers et gendarmes LGBT, dont il était membre. Son président s'est dit "bouleversé" par le drame. "Toute ma sympathie et mes condoléances à son mari, sa famille et ses proches", écrit-il sur son site. 

François Hollande a annoncé qu'un hommage national lui sera prochainement rendu. Plusieurs ministres ont présenté leurs condoléances à ses proches.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.