: Vidéo Marche pour "Charlie Hebdo" : "Je ne vais pas là où on ne veut pas de moi", déclare Marine Le Pen

Marine Le Pen n'a pas obtenu satisfaction. La présidente du Front national a été reçue à l'Elysée, vendredi 9 janvier, comme tous les représentants de partis politiques français, au lendemain de propos de responsables du PS et de l'UDI jugeant inopportune la présence du FN à la marche républicaine prévue dimanche après l'attaque perpétrée contre Charlie Hebdo. Elle a regretté n'avoir "pas réussi à obtenir du président de la République la levée claire de l'interdiction" signifiée, estime-t-elle, au FN.

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La leader frontiste s'est exprimée à la sortie de l'entrevue, indiquant d'abord qu'elle "exprimait au nom du FN notre compassion à l'égard des victimes de ces sanglants attentats". 

Malgré le fait que le président lui a affirmé que "[sa] sécurité serait assurée", Marine Le Pen a déclaré qu'elle n'allait "pas forcer les cordons de police, ou des organisateurs de la manifestation". "Je ne vais pas là où l'on ne veut pas de moi", a ajouté la présidente du FN.