Il y a presque un mois, les frères Kouachi s'étaient retranchés dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële. Le patron de l'imprimerie a accepté de revenir sur cette longue journée.Depuis le drame, Michel Catalano a repris son activité dans des locaux prêtés par un client. "L'outil de fabrication est totalement détruit, mon bâtiment aussi donc faut que j'arrive à redémarrer", explique au micro de France 2, le gérant de l'imprimerie.Des gestes de solidaritéLe 9 janvier dernier, la cavale des frères Kouachi s'arrête dans son entreprise. L'assaut du GIGN avec ses explosions et ses rafales d'armes automatiques ravagent le bâtiment.Michel Catalano a lui été détenu pendant une heure. Des moments qu'il a bien du mal à oublier : "Je ne vous cache pas que c'est très difficile. Je ne dors pas beaucoup. Psychologiquement, c'est un moment que j'ai du mal à passer et je pense que ça va durer".Les gestes de solidarité ont afflué. Michel Catalano a reçu des chèques pour l'aider à se relancer. Avec une collecte de 90 000 euros sur internet, les assurances et l'aide des collectivités territoriales lui permettent d'envisager plus sereinement l'avenir.