Pour Valls, de nouvelles mesures "sans doute nécessaires" face à la "menace" terroriste
Le chef du gouvernement s'est exprimé dans la matinée, à l'occasion d'une réunion des préfets au ministère de l'Intérieur, avant une nouvelle réunion de crise à l'Elysée.
Le Premier ministre le martèle : deux jours après l'attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo, le gouvernement reste "entièrement mobilisé". "Il sera sans doute nécessaire de prendre de nouvelles mesures" pour répondre à la "menace" terroriste, a prévenu Manuel Valls, vendredi 9 janvier, sans plus de précisions sur la nature de ces mesures.
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Le chef du gouvernement s'est exprimé dans la matinée, à l'occasion d'une réunion des préfets au ministère de l'Intérieur, après le début d'une première prise d'otage en Seine-et-Marne, mais avant l'annonce d'une seconde à Paris, porte de Vincennes.
"Nous savions que nous pouvions être frappés"
"Nous sommes dans une guerre contre le terrorisme, a-t-il estimé. Pas dans une guerre contre une religion, contre une civilisation." Avec ce discours, Manuel Valls a répondu aux propos de Nicolas Sarkozy, qui avait qualifié jeudi l'attaque contre Charlie Hebdo de "guerre déclarée à la civilisation".
Selon le Premier ministre, "notre politique a sans doute permis de déjouer des attentats". D'après lui, "cinq attentats ont été déjoués" depuis août 2013 : "Nous savions que nous pouvions être frappés." Manuel Valls a appelé les Français à "être plus forts" que les terroristes, en refusant de céder à la peur.
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