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Les fiches "S", un système d'alerte pour les policiers
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Lorsqu'ils rencontrent une personne fichée, les forces de l'ordre doivent tenir une conduite bien précise.
C'est officiel, le tireur présumé du Thalys, Ayoub El Khazzani, était bel et bien connu des services de renseignement. En effet, une fiche S, pour sureté de l'État, avait été créée à son nom. Utilisées pour répertorier des personnes présentant un risque pour la sécurité nationale, ces fiches rassemblent l'identité, les adresses connues et une photo des individus concernés.
5 000 personnes
La plupart d'entre eux sont islamistes, activistes politiques ou même anti-nucléaire. Environ 5 000 personnes sont répertoriées en fonction de leur dangerosité.
Concrètement, ces fiches représentent un système d'alerte pour les policiers lors de contrôles dans la rue ou dans un aéroport. Si un individu est fiché S1, la police doit signaler sans intercepter. S'il est fiché S3, les policiers ne doivent pas attirer l'attention, mais recueillir le maximum d'informations au moment du contrôle.
Concrètement, ces fiches représentent un système d'alerte pour les policiers lors de contrôles dans la rue ou dans un aéroport. Si un individu est fiché S1, la police doit signaler sans intercepter. S'il est fiché S3, les policiers ne doivent pas attirer l'attention, mais recueillir le maximum d'informations au moment du contrôle.
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