Attentat d'Arras : "Sécurisation : oui. Bunkérisation : non", dans les écoles, estime Carole Zerbib, proviseure et membre du SNPDEN
Les obsèques de Dominique Bernard ont eu lieu dans la matinée du jeudi 19 octobre à Arras (Pas-de-Calais). Il a été poignardé à mort le 13 octobre dernier par un ancien élève radicalisé devant la cité scolaire Gambetta de la ville, presque trois ans jour pour jour après l'assassinat de Samuel Paty. "Toute la communauté éducative ne peut être qu'émue, bouleversée, et en même temps effrayée que les enseignants puissent être aujourd'hui pris comme cible, puisque c'est quand même le deuxième assassinat en trois ans", a réagi Carole Zerbib, proviseure et membre du syndicat national des chefs d'établissements SNPDEN-UNSA, invitée du 12/13 info.
"On doit rester alerte et faire corps tous ensemble"
Présent lui aussi sur le plateau du 12/13 info, Laurent Zameczkowski, porte-parole de l'association des Parents d'élèves de l'enseignement public (PEEP), a estimé qu'après l'assassinat de Samuel Paty, "la vigilance de tous a peut-être été un peu émoussée au fil des années, et à nouveau, on se retrouve frappé. Ce qui prouve qu'on doit rester alerte et faire corps tous ensemble". "La répétition fait que maintenant, on se rend compte que ça peut malheureusement peut-être encore arriver", a ajouté Carole Zerbib. "Sécurisation : oui. Bunkérisation : non. Il faut aussi que l'établissement scolaire reste ce à quoi il a vocation d'être. L'école, c'est aussi un lieu ouvert au monde, ouvert aux autres", a-t-elle cependant jugé au sujet des mesures à mettre en place dans les établissements scolaires.
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