Assises de Douai : quand un témoignage surprise change le cours d'un procès
Il a toujours nié les faits qui lui sont reprochés. Mais l'accusé semblait confondu par son ADN : en mars 2008, il avait été établi que son empreinte génétique correspondait à un des ADN retrouvés dans le cabinet médical de la victime. Plus exactement à des morceaux d'ongles retrouvés près du corps de la rhumatologue de 41 ans, tuée cinq ans plus tôt dans son cabinet. Le marginal de 52 ans avait donc été mis en examen pour le meurtre de la médecin, sans qu'aucun mobile ne soit clairement établi.
Le procès s'est ouvert ce matin à la cour d'assises de Douai. Mais quelques heures après le début de l'audience, coup de théâtre. Une dame d'une soixantaine d'années est venue témoigner à la barre et a ouvert une nouvelle piste : celle d'un meurtre passionnel. Cette témoin a eu il y a quelques années un amant, qui avait également une aventure avec la victime. Cet homme entretenait une troisième relation, avec une femme
"d'une jalousie extrême". Selon le témoin, c'est cette troisième femme qui aurait commandité le meurtre de la rhumatologue, pour se débarrasser d'une rivale.
Suite à ce nouveau témoignage, qui donne un éclairage différent à l'affaire, la cour a décidé de suspendre le procès. La témoin sera réentendue et l'amant recherché.
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