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Aulnay-sous-Bois : les policiers mis en examen sont "victimes d'un déferlement médiatique", selon le syndicat Alliance

Le secrétaire général adjoint du syndicat Alliance police nationale, Frédéric Lagache, ne comprends pas la qualification de viol pour l'un des quatre policiers mise en examen. Il dénonce un "déferlement médiatique".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint du syndicat Alliance police nationale, le 19 octobre 2016. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint du syndicat Alliance police nationale, majoritaire en Seine-Saint-Denis, a défendu sur franceinfo lundi 6 février ses collègues "victimes d'un déferlement médiatique" : "Ce qui m'indigne, c'est qu'aujourd'hui, on fait le procès avant le procès." Fréderic Lagache ne comprend pas la qualification pour viol pour l'un des quatre policers mis en examen dimanche soir, après l'interpellation d'un jeune homme de 22 ans jeudi, à Aulnay-sous-Bois.

"Lorsqu'ils interviennent, ils ne vont pas chercher des paquerettes !"

Un seul des quatre policiers, tous mis en examen dimanche pour violences volontaires, est poursuivi pour viol. Il est soupçonné d'avoir gravement blessé le jeune homme avec sa matraque au niveau de la zone rectale. La blessure a nécessité une intervention chirurgicale, et le jeune homme était toujours hospitalisé, dimanche.

Frédéric Lagache insiste : "Autant dans les conclusions de l'IGPN [la police des polices] que dans celles du parquet, il n'y aurait pas eu une intention de viol contre cette personne. (...) A aucun moment, nos collègues n'ont eu une intention de commettre ce crime, parce qu'un viol c'est un crime."

"J'espère que le juge n'a pas pris cette décision au regard de tout ce déferlement médiatique qui a fait qu'il a subi une pression pour mettre en examen ce collègue pour viol", a réagi Frédéric Lagache.

Frédéric Lagache prend la défense de ses collègues :"Lorsqu'ils interviennent, ils ne vont pas chercher des paquerettes ! Leur contrôle d'identité était justifié. (...) Lorsque que vous n'avez rien à vous reprocher, vous vous laissez faire sur un contrôle d'identité."

Frédéric Lagache : "Ce qui m'indigne, c'est qu'aujourd'hui on fait le procès avant le procès et ça c'est inacceptable"

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