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Affaire Théo : les candidats à l'élection présidentielle réagissent après les incidents à Bobigny

François Fillon a pointé la responsabilité du gouvernement. Jean-Luc Mélenchon a appelé de son côté au rassemblement.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Des échaufourrées en marge d'une manifestation contre les violences policières et en soutien au jeune Théo, à Bobigny (Seine-Saint-Denis), le 11 février 2017. (JULIEN MATTIA / SPUTNIK / AF¨P)

Des voitures brûlées, des vitres cassées, des jets de gaz lacrymogènes... De violents incidents ont éclaté en marge d'une manifestation contre les violences policières à Bobigny et en soutien au jeune Théo, samedi 11 février. Plusieurs candidats à l'élection présidentielle ont réagi dans le week-end.

"La conséquence du laxisme"

François Fillon a pointé "la responsabilité du gouvernement". "Pourquoi le ministre de l'Intérieur a-t-il autorisé cette manifestation alors que les risques de violence étaient évidents ?", a écrit le candidat des Républicains dans un communiqué. Il s'est également interrogé sur "le silence" du ministre de l'Interieur, Bruno Le Roux."Le gouvernement ne doit pas laisser s'exprimer la violence dont les premières victimes sont toujours les habitants des banlieues", a-t-il ajouté.

La présidente du Front national Marine Le Pen a dénoncé de son côté "la responsabilité des politiques qui nous ont gouvernés pendant des années." "Tout cela est la conséquence du laxisme qui diffuse dans la société française, qui est la responsabilité des politiques qui nous ont gouvernés pendant des années", a accusé la candiate à la présidentielle sur Europe 1/iTélé/Les Echos. Marine Le Pen a réclamé un "tour de vis".

Même tonalité du côté de Nicolas Dupont-Aignan. En déplacement à Mayotte, le président de Debout la France, a apporté son soutien aux "forces de l'ordre qui luttent contre la racaille".

"Rien ne justifie les violences"

Emmanuel Macron a également choisi Twitter pour s'exprimer. Le patron d'En Marche ! condamne les violences.

Jean-Luc Mélenchon a appelé à "à tous travailler à la paix civile, à la concorde, au rassemblement". "Certains ont l'air de souhaiter des émeutes de banlieue pour pouvoir avoir une élection présidentielle qui se déroule sur fond de violence, d'excès de toute sorte", a accusé le candidat de la France insoumise.

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