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Affaire Théo : 245 interpellations depuis le début des violences urbaines le 4 février

Il s'agit du premier décompte communiqué depuis la violente arrestation du jeune Théo, le 2 février.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des personnes cagoulées se tiennent derrière une poubelle incendiée, le 11 février 2017, lors d'incidents à Bobigny (Seine-Saint-Denis). (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Une interpellation qui tourne mal, suivie par des centaines d'arrestations. Douze jours après le début de l'affaire Théo à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), 245 interpellations ont été recensées en France dans le cadre des violences urbaines, selon un décompte communiqué à l'AFP, mardi 14 février, par l'entourage du ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux.

Ces arrestations réalisées depuis le début des heurts le 4 février ont débouché sur 236 gardes à vue, dont 168 à Paris et dans les trois départements de la petite couronne (Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine et Val-de-Marne).

Une cinquantaine de personnes déférées

Les personnes placées en garde à vue dans la zone de compétence de la préfecture de Paris l'ont été principalement pour "embuscade, violences volontaires sur personnes dépositaires de l'ordre public, dégradations volontaires ou participation à un attroupement armé". Dans ce secteur, 48 personnes ont été déférées devant la justice, débouchant sur 14 incarcérations ou condamnations à de la prison.

Dans le reste du pays, les 71 interpellations de personnes présentées comme auteurs de violences urbaines ont donné lieu à 68 gardes à vue, dont 17 étaient toujours en cours mardi soir.

Une condamnation à de la prison ferme

Une personne a été condamnée à un an de prison ferme, sept autres ont été mises en examen et trois ont fait l'objet de convocation par officier de police judiciaire ou de compositions pénales.

En dépit des appels au calme de Théo et du gouvernement, ces incidents en banlieue se répètent quotidiennement depuis l'interpellation du jeune homme à Aulnay-sous-Bois, lors d'un violent contrôle de police qui a débouché sur la mise en examen de quatre fonctionnaires dont un pour viol.

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