Arrachage d’OGM : José Bové reste en liberté
Le leader altermondialiste est ressorti libre du tribunal de grande instance de Millau, où il était convoqué par le juge d’application des peines. Une nouvelle audience contradictoire est fixée au 10 décembre.
Le magistrat devait statuer sur le mode d’application de la peine de quatre mois de prison à laquelle José Bové a été condamné pour l’arrachage de maïs transgénique à Menville (Haute-Garonne) en juillet 2004. La peine avait été confirmée en février dernier par la cour de Cassatio.
S’adressant aux quelque 200 personnes qui s’étaient rassemblées devant le tribunal à la mi-journée pour un pique-nique de soutien, l’ancien candidat à l’élection présidentielle, a appelé à "une sorte de paix des braves" entre pro et anti-OGM. "Il y a eu un conflit qui aujourd'hui se conclut au plus haut niveau de l'Etat. Je pense qu'il faut qu'il y ait une sorte de paix des braves qui soit signée pour qu'enfin on puisse concrètement travailler sur de nouveaux projets", a déclaré José Bové.
Lors du Grenelle de l'environnement fin octobre, Nicolas Sarkozy avait annoncé la suspension de la culture commerciale des OGM.
Concernant sa condamnation, José Bové a réaffirmé qu'il n'accepterait aucun aménagement de peine le privant "de (sa) liberté d'agir".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.