Angolagate: Charles Pasqua relaxé en appel
Charles Pasqua, 84 ans, était poursuivi pour trafic
d'influence passif et recel d'abus de biens sociaux dans un volet connexe de cette affaire de vente d'armes à l'Angola. La cour n'a retenu aucun de ces chefs d'accusation, pas plus qu'elle n'a suivi les arguments de l'accusation, selon lesquels l'ancien ministre de l'intérieur avait monnayé son intervention en faveur de l'attribution de l'ordre du
Mérite à l'homme d'affaires franco-israélien d'origine russe Arcadi Gaydamak.
Après le jugement de 2009, Charles Pasqua avait notamment mis en cause Jacques Chirac et Alain Juppé. Il leur reprochait de l'avoir impliqué dans cette affaire pour nuire à sa carrière politique.
_En février, le parquet général avait pourtant été sévère à l’égard de l’ancien ministre de l’intérieur : “Ce n’est pas le vieil homme, par ailleurs sympathique, ni l’ancien ministre que nous jugeons aujourd’hui, c’est Charles Pasqua et sa part d’ombre qui s’est cru un moment appelé à un destin national et dont la fin a justifié les moyens.”
Les autres condamnations:
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Trois ans de prison ferme en appel pour l'homme d'affaires franco-israélien d'origine russe Arcadi Gaydamak. Une peine réduite de moitié par rapport au jugement de 2009.
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30 mois de prison ferme pour l'homme d'affaires français Pierre Falcone. En première instance il avait été condamné à 6 ans de prison ferme.
- Deux ans de prison dont 8 mois ferme pour Jean-Charles Marchiani, l'ancien préfet du Var et conseiller de Charles Pasqua à l'Intérieur. En 2009, il avait été condamné à trois ans de prison dont
15 mois ferme.
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