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Vidéo Champigny-sur-Marne : deux policiers passés à tabac lors de la nuit de la Saint-Sylvestre

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Retour sur l'agression de policiers à Champigny-sur-Marne
Retour sur l'agression de policiers à Champigny-sur-Marne Retour sur l'agression de policiers à Champigny-sur-Marne (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Le capitaine et la gardienne de la paix se sont respectivement vu prescrire dix et sept jours d'incapacité totale de travail (ITT).

La soirée de la Saint-Sylvestre a basculé dans la violence, dimanche 31 janvier à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). Deux policiers intervenant pour mettre un terme à une rixe se sont retrouvés pris à partie par une bande et roués de coups.

Des vidéos diffusées par des personnes se présentant comme témoins de la scène, largement reprises sur les réseaux sociaux, montrent une foule en mouvement d'individus qui se précipitent sur un véhicule retourné. On voit ensuite plusieurs personnes tapant dessus à coups de barres, ainsi qu'une femme en uniforme, à terre, encerclée, qui reçoit des coups de pieds.

Emmanuel Macron comdamne un "lynchage lâche"

Les individus "fracturent le nez d'un des policiers" et assènent "des coups violents à la policière, qui souffre de commotions au visage". Le capitaine et la gardienne de la paix se sont respectivement vu prescrire dix et sept jours d'incapacité totale de travail (ITT).

L'agression a fait réagir Emmanuel Macron. Le président a promis dans un tweet que les "coupables du lynchage lâche et criminel des policiers" seraient "retrouvés et punis". Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a indiqué sur Tweeter s'être entretenu avec les policiers agressés. "Tout est mis en oeuvre pour que les lâches auteurs de ces actes inqualifiables soient appréhendés et condamnés. S'attaquer à nos forces de sécurité, c'est s'attaquer à notre République".

Un syndicat réclame le "retour des peines planchers"

La présidente du Front national Marine Le Pen a réitéré sa demande d'une réforme de la légitime défense des forces de l'ordre. "Ces scènes d'une rare violence viennent rappeler que perdure et s'amplifie dans notre pays, à côte de la menace terroriste, une insécurité confinant parfois à la guérilla urbaine".

Le président des Républicains Laurent Wauquiez a dénoncé une attaque "inqualifiable", estimant que le pays a besoin non d'une police de proximité mais d'une "politique de sécurité".

Le syndicat policier Alliance a une nouvelle fois demandé le "retour des peines planchers" abrogées sous le précédent quinquennat, pour les agresseurs de policiers.

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