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Le frère de Mohammed Merah demande sa remise en liberté

Abdelkader Merah est mis en examen pour complicité d'assassinats dans les tueries de Toulouse et Montauban en mars 2012.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Abdelkader Merah, encadré de deux policiers lors de son transfert au siège de la Sous-direction antiterroriste, à Levallois Perret (Hauts-de-Seine) le 24 mars 2012. (PHOTO PQR / MAXPPP)

Le frère de Mohammed Merah, Abdelkader, mis en examen pour complicité d'assassinats dans les tueries de Toulouse et Montauban en mars 2012, a déposé une demande de remise en liberté, selon une information du Parisien publiée samedi 23 novembre.

Mis en examen et incarcéré fin mars 2012, Abdelkader Merah a toujours soutenu s'être brouillé de longue date avec son frère et n'avoir renoué avec lui qu'une semaine avant sa mort, dans l'assaut du Raid, le 22 mars 2012. Salafiste radical repéré depuis 2007, il a reconnu avoir été présent pendant le vol du scooter utilisé par son frère pour ses crimes, vol commis selon lui à son insu. Il a confirmé la présence d'un troisième homme à ce moment-là, dont il refuse de donner le nom. Il assure qu'il ignorait les projets de son frère.

Deux autres personnes mises en examen dans le dossier

Son avocat, maître Eric Dupont-Moretti a confirmé la demande de remise en liberté mais n'a pas souhaité faire de commentaire. Cette demande sera examinée par un juge des libertés et de la détention.

Abdelkader Merah a été mis en examen pour complicité d'assassinats, association de malfaiteurs en vue de la préparation de terrorisme et vol en réunion. Deux autres connaissances de Mohamed Merah sont mises en examen, Mohamed Mounir Meskine, qui a récemment été remis en liberté, et Fetha Malki, toujours détenu. Le premier, un temps repéré comme membre de la mouvance salafiste radicale toulousaine, est soupçonné d'avoir pris part au vol du scooter dont Merah s'est servi pour assassiner trois militaires, puis trois écoliers et un père juifs. Fetha Malki a reconnu avoir vendu le gilet pare-balles que Mohamed Merah portait le 22 mars et lui avoir confié un pistolet-mitrailleur Uzi, mais il assure ne pas avoir su l'usage qu'il allait en faire.

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