Affaire Merah : dix ans après, l’émotion reste forte à Toulouse et à Montauban
Il y a dix ans, les habitants de Montauban et de Toulouse ont été confrontés à l’horreur. Mercredi 16 mars 2022, ils préfèrent se rappeler du nom des victimes que celui du tueur.
Le 15 mars 2012, trois militaires sont visés sur un rond-point de Montauban (Tarn-et-Garonne) par un tueur en scooter. Mohamed Legouad, 23 ans, et Abel Chennouf, 26 ans, sont tués. Le troisième, Loïc Liber, un Guadeloupéen de 28 ans, restera quant à lui tétraplégique. Tous appartenaient au 17e régiment parachutiste. À Montauban, mercredi 16 mars, l’émotion est encore très forte, dix ans après.
Se rappeler des noms des victimes
Le nom du tueur est désormais bien connu, c’est celui de Mohammed Merah. Quatre jours plus tôt, il avait abattu le soldat Imad Ziaten à Toulouse. (Haute-Garonne). C’est également lui qui s'est introduit, lourdement armé, dans l’école juive d’Oazar Hatorah. À l’intérieur, il tue quatre personnes : un enseignant Jonathan Sandler, ses deux enfants, et la fille du directeur. Le 22 mars, le tueur est finalement abattu par les hommes du raid. À Toulouse, dix ans plus tard, c'est le nom des victimes et non celui du tueur dont les habitants veulent se souvenir.
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