: Vidéo La classe politique gênée par l'audition de DSK au Sénat
L'ancien directeur du FMI a reçu un accueil glacial, mercredi, de la part de la droite et de la gauche, y compris au sein même du gouvernement.
Dominique Strauss-Kahn ne se cache plus et sa présence met mal à l'aise. Attendu pour son grand retour sous les ors de la République, mercredi 26 juin, lors d'une audition au Sénat pour évoquer l'évasion fiscale, DSK s'est attiré de froides remarques de la part de responsables politiques de gauche et de droite. Au sein de la majorité, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a indiqué qu'elle ne serait pas "particulièrement" allée "rechercher son expertise à lui, mais encore une fois ce n'est pas (elle) qui (l'a) invité au Sénat". Le ministre délégué à l'Economie sociale et solidaire, Benoît Hamon, y voit lui "surtout un coup médiatique de la part de ceux qui l'ont invité".
Le député-maire UMP de Nice, Christian Estrosi, juge sa présence anormale "pour des raisons morales", tout comme la candidate UMP à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui se dit "surprise". L'ancien ministre socialiste doit être interrogé dans l'après-midi par une commission d'enquête sénatoriale sur le rôle des banques et des acteurs financiers dans l'évasion des ressources financières.
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