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L'abandon des poursuites contre DSK est une mauvaise nouvelle pour la justice et pour les femmes, selon Mme Buffet

Dans un communiqué, la députée de Seine-Saint-Denis rompt avec l'unanime soulagement exprimé par les amis de l'ancien patron du Fonds monétaire international."Le refus de faire juger l'affaire dans laquelle l'ancien directeur du FMI est accusé de viol est une mauvaise nouvelle pour la justice et une mauvaise nouvelle pour les femmes", écrit-elle.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Marie-George Buffet. (AFP - François Guillot)

Dans un communiqué, la députée de Seine-Saint-Denis rompt avec l'unanime soulagement exprimé par les amis de l'ancien patron du Fonds monétaire international.

"Le refus de faire juger l'affaire dans laquelle l'ancien directeur du FMI est accusé de viol est une mauvaise nouvelle pour la justice et une mauvaise nouvelle pour les femmes", écrit-elle.

"Car à ce jour la vérité n'est pas dite, ni pour le présumé innocent ni pour la présumée victime".

Pour Marie-George Buffet, "la décision du procureur fait courir de grands risques au droit des femmes en revenant au temps où les victimes de viols étaient à priori coupables, au temps où le viol n'était pas considéré comme un crime".

"La vigilance s'impose pour que le refus de faire passer la justice aux USA ne donne pas des ailes en France aux pourfendeurs d'une justice implacable envers les violences- sexuelles ou non - à l'encontre des femmes", conclut-elle.

Le procureur américain Cyrus Vance a demandé lundi l'abandon des poursuites pour viol en raison des mensonges reprochés à l'accusatrice de "DSK", Nafissatou Diallo. Dans sa motion de non-lieu adressée au juge, il estime cependant que l'ancien patron du FMI et la femme de chambre du Sofitel ont bien eu une relation sexuelle "probablement non censentie".

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