L'Equateur cherche un médiateur pour régler "l'insoutenable" cas Assange
Voilà 5 ans et demi que le créateur australien de WikiLeaks a trouvé asile à l'ambassade d'Equateur à Londres.
C'est la première fois que l'Équateur aborde le sujet. Lors d’une rencontre avec la presse étrangère, mardi 9 janvier, la ministre des Relations extérieures a expliqué que son pays était désormais à la recherche d’une "médiation" pour régler le dossier Julian Assange. "Nous explorons la possibilité d'une médiation (...) Il pourrait s'agir d'un pays tiers ou d'une personnalité", a déclaré Maria Fernanda Espinosa. En clair : trouver une solution pour sortir de cet imbroglio diplomatique qu'elle juge "intenable".
Aucune solution ne pourra être trouvée sans la coopération internationale et sans la coopération du Royaume-Uni, qui a fait part de son intérêt pour trouver une issue.
la chef de la diplomatie équatorienneà la presse étrangère
Voilà maintenant cinq ans et demi que le fondateur de WikiLeaks vit dans l'ambassade d'Equateur à Londres. A l'époque, craignant une extradition vers la Suède pour un viol présumé qu'il nie, l'Australien de 46 ans y avait alors trouvé asile.
Le parquet suédois a depuis classé l'affaire. Mais Julian Assange craint d'être arrêté, s'il sort de l'ambassade, puis extradé et jugé aux Etats-Unis pour la publication par WikiLeaks de secrets militaires et de documents diplomatiques américains en 2010. La sortie de ces documents lui vale depuis un statut de paria Outre-Atlantique.
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