Agnès Saal soupçonnée d'avoir aussi abusé de ses frais de taxi lorsqu'elle dirigeait le centre Pompidou
Une nouvelle enquête révèle que l'ex-directrice de l'INA a fait usage de taxis pour des motifs "non exclusivement professionnels", lorsqu'elle dirigeait le centre Pompidou, rapporte "le Parisien", jeudi.
Agnès Saal de nouveau dans de beaux draps. L'ancienne directrice de l'INA, poussée à la démission à la fin avril après avoir été épinglée pour des frais de taxi abusifs, est également suspectée d'avoir fait usage de taxis pour des raisons "non exclusivement professionnelles" au centre Pompidou, rapporte le Parisien jeudi 4 juin.
Le ministère de la Culture a transmis à la justice des éléments qui "révèlent des présomptions d'usage non exclusivement professionnel de taxi par l'ex-présidente de l'INA durant la période où elle était directrice générale du Centre national d'art et de culture Georges Pompidou, entre 2007 et 2014", précise le parquet de Créteil dans un communiqué. Ces révélations feront "l'objet d'une transmission au parquet de Paris, compétent territorialement".
De nouvelles pièces sur les frais de taxi abusifs à l'INA
Le ministère de la Culture a également apporté au parquet des "pièces nouvelles" concernant des "frais de taxi indus" engagés par Agnès Saal lorsqu'elle était à la tête de l'INA, entre mai 2014 et avril 2015. Ces éléments "viennent compléter" une enquête préliminaire ouverte le 20 mai pour "détournements de fonds publics aggravés", a-t-il précisé.
Agnès Saal a été épinglée en avril pour avoir dépensé plus de 40 000 euros en frais de taxi en dix mois, dont 6 700 euros par son fils. Ce dernier disposait du code de réservation de l'ancienne directrice de l'INA auprès de la compagnie G7.
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