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Affaire Renault: l'enquête s'accélère ce week-end

L’hypothèse d’une escroquerie semble désormais privilégiée par la DCRI, la Direction centrale du renseignement intérieur. Deux membres du service de sécurité du constructeur sont en garde à vue depuis vendredi dans les locaux du contre-espionnage à Levallois-Perret. Par ailleurs, le directeur de la sécurité a lui aussi, placé en garde à vue hier soir.
Article rédigé par franceinfo
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Les enquêteurs de la DCRI espèrent sans doute que ce cadre très haut placé, homme de confiance de Carlos Ghosn, en dira un peu plus sur cette enquête interne qu'il a diligentée et qui avait déclenché le limogeage des trois cadres soupçonnés d'espionnage. Certes, ce n'est pas lui qui a personnellement mené les investigations, mais deux de ses collaborateurs. Ces derniers ont été placés en garde à vue vendredi. L’un d’eux a été interpellé à l’aéroport alors qu’il s’apprêtait à prendre un avion pour la Guinée.

Leur patron pourrait toutefois aider les policiers à y voir un peu plus clair. En effet, depuis que l’affaire a éclaté, la DCRI cherche à identifier la fameuse source qui a conduit Renault à déposer une plainte pour espionnage. Les policier sont procédé hier à une perquisition au siège de Renault.
_ Cette source - qui aurait touché 250.000 euros- aurait livré des numéros de comptes des trois cadres en Suisse et au Lichtenstein. Or, après vérification par la police, ces comptes n'auraient en fait jamais existé.

Deux hypothèses sont désormais avancées : soit cette source a manipulé le service de sécurité de Renault en inventant des informations. Soit cette source n'existe pas et les membres du service de sécurité auraient gardé l'argent de l'enquête pour eux.
_ La garde à vue des deux enquêteurs de Renault doit prendre fin a la mi-journée.

Elodie Guéguen

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