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Affaire Estelle Mouzin : les fouilles intensives se poursuivent dans les Ardennes

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Affaire Estelle Mouzin : les fouilles intensives se poursuivent dans les Ardennes
Affaire Estelle Mouzin : les fouilles intensives se poursuivent dans les Ardennes Affaire Estelle Mouzin : les fouilles intensives se poursuivent dans les Ardennes (France 2)
Article rédigé par France 2 - N. Perez, P. Mauger, H. Puffeney, M. Septembre, A. Lepinay, A. Lo Cascio, M. Bitton
France Télévisions

Dans les Ardennes, les fouilles se sont poursuivies pour tenter de retrouver le corps d'Estelle Mouzin, disparue en 2003. Les militaires et les gendarmes orientent leurs recherches en fonction des informations livrées par Monique Olivier, l'ex-compagne du tueur en série Michel Fourniret.

Le jeudi 8 avril fut le troisième jour de fouilles au cœur de la forêt dans les Ardennes, à Issancourt-et-Rumel, pour tenter de retrouver le corps d'Estelle Mouzin, disparue en 2003. C'est dans une zone boisée de plusieurs milliers d'hectares qui s'étend jusqu'en Belgique, que les enquêteurs ont tracé un premier périmètre de recherche de quelques centaines de mètres carrés. Un lieu précis indiqué par Monique Olivier, qui, selon son avocat, aurait accompagné son ex-mari et tueur en série Michel Fourniret sur les lieux pour faire disparaître le corps de la petite fille.

De nouveaux moyens technologiques

"Elle a donné des endroits, un chemin sur lequel elle l'avait accompagné en voiture. Il était descendu, c'est lui qui conduisait. Il avait emmené Estelle Mouzin à l'endroit qu'elle a désigné", précise Me Richard Delgenes, avocat de Monique Olivier. Dans la zone définie, de chaque côté du chemin, sur 500 mètres, les enquêteurs vont tout sonder, en surface et sous terre. "Il va falloir y aller avec une pelleteuse pour enlever des couches, les unes après les autres, et faire intervenir nos experts anthropologues pour trouver des endroits qui auraient pu être manipulés à un moment donné, là où il y aurait eu un trou", explique le colonel Franck Marescal, directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale.

De nouveaux moyens technologiques ont également été utilisés, comme un géoradar capable de sonder jusqu'à un mètre de profondeur, ou encore des drones ultra performants. La juge Sabine Kheris semble déterminée à explorer le moindre indice.

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