Cet article date de plus de trois ans.

Affaire Élodie Kulik : Willy Bardon de retour devant la justice

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Affaire Élodie Kulik : Willy Bardon de retour devant la justice
Affaire Élodie Kulik : Willy Bardon de retour devant la justice Affaire Élodie Kulik : Willy Bardon de retour devant la justice (France 3)
Article rédigé par France 3 - Marie Roussel
France Télévisions

Willy Bardon avait écopé en première instance de 30 ans de réclusion criminelle pour l'enlèvement et le viol d'Élodie Kulik, mais pas pour son meurtre. Il avait ensuite tenté de se suicider après le verdict, avant de faire appel. Il est de retour devant la justice, lundi 14 juin. 

L'épilogue de l'une des affaires criminelles les plus médiatiques que la France ait connue se jouera à la cour d'appel de Douai (Nord), lundi 14 juin. Sur le banc des accusés, Willy Bardon, 46 ans, est accusé de l'enlèvement, du viol et du meurtre d'Élodie Kulik, une jeune banquière de Péronne (Somme), dont le corps supplicié avait été retrouvé en janvier 2002, sur un ancien terrain militaire. Willy Bardon avait été condamné à 30 ans de prison en première instance. Il était apparu prostré lors du procès. "Il est dans une toute autre dynamique, il a l'intention de ne pas hésiter à dire haut et fort ce qu'il pense, de se battre et donc d'être beaucoup moins discret que lors [du] premier procès", explique l'un de ses avocats. 

Pas d'ADN sur le lieu du crime 

Face à lui, Jacky Kulik, le père d'Élodie. "Je suis prêt. Physiquement je suis prêt, je suis un peu fatigué, un peu stressé, mais j'irai (...)", assure ce dernier. Le principal élément à charge contre Willy Bardon, est une voix masculine, perçue en fond sonore lors de l'appel au secours que la jeune femme a eu le temps de passer aux pompiers, quelques minutes avant son agression. Six des proches de Willy Bardon l'ont reconnue comme étant la sienne durant l'enquête. Son ADN, en revanche, n'a pas été trouvé sur le lieu du crime. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.