Affaire Grégory : Murielle Bolle, sous contrôle judiciaire, saura mercredi si elle peut rentrer chez elle
Elle a été placée sous strict contrôle judiciaire début août, avec obligation de résider dans la Nièvre, loin de son domicile vosgien.
Elle a demandé à pouvoir regagner son domicile. Murielle Bolle, personnage-clé de l'affaire Grégory, a demandé lundi 22 janvier à la cour d'appel de Dijon (Côte-d'Or), si elle pouvait retourner chez elle, dans les Vosges. D'abord écrouée après sa mise en examen, fin juin, Murielle Bolle avait été placée sous strict contrôle judiciaire début août, avec obligation de résider dans la Nièvre, loin de son domicile.
Elle sera fixée sur son sort mercredi à neuf heures, ont annoncé ses avocats.
"L'argument qui avait été présenté pour le contrôle judiciaire était que des vérifications devaient être faites et qu'il fallait éviter des pressions sur les témoins. Ces vérifications, semble-t-il, ont été faites", a indiqué l'un de ses avocats, Jean-Paul Teissonnière, à l'issue de l'audience.
"Il est urgent que la procédure avance"
"Nous ne savons toujours pas dans le détail ce qui est reproché à Murielle Bolle. Il est urgent que cette procédure avance", a poursuivi le conseil, ajoutant qu'il comptait demander une reconstitution des faits et une nouvelle audition de sa cliente.
En 1984, alors adolescente, Murielle Bolle avait accusé son beau-frère Bernard Laroche, cousin du père de Grégory, du rapt du garçon de 4 ans retrouvé mort dans la Vologne, avant de se rétracter. Trois décennies plus tard, la justice soupçonne cette femme de 48 ans d'avoir participé au rapt mortel de l'enfant, tout comme les époux Jacob, tous deux septuagénaires aujourd'hui et qui auraient été les "corbeaux" de l'affaire. Des accusations rejetées en bloc par la défense.
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