Affaire Grégory : les nouvelles expertises seront-elles concluantes ?

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Affaire Grégory : les nouvelles expertises pourront-elles éclaircir l'affaire ?
Article rédigé par France 2 - L.Feuerstein, E.Prigent, A.Boutet, M.Nadal, M.Marini
France Télévisions
De nouvelles analyses ADN vont être pratiquées pour tenter d'identifier le meurtrier du petit Grégory Villemin, retrouvé mort noyé en octobre 1984 dans les Vosges. Des techniques prometteuses, selon l'ancien patron de la gendarmerie nationale.

Les experts de la gendarmerie seront les premiers à identifier, le ou les meurtriers de Grégory Villemin ? Les parents de l'enfant, retrouvé mort dans une rivière des Vosges en 1984, ont obtenu l'accord pour une nouvelle série d'analyses de pointe. Car, désormais, même des ADN en faible quantité et mélangés peuvent parler. On en retrouve notamment sur les cordelettes et l'anorak retrouvés sur le corps de l'enfant, mais aussi sur le courrier de revendication du 16 octobre 1984.

L'importance du timbre sur la lettre de revendication

Me François Saint-Pierre, avocat des parents de l'enfant, explique : "le but ultime pour nous, c'est de pouvoir identifier qui a collé le timbre sur la lettre de revendication du crime", explique-t-il. Ces analyses seront comparées avec celle d'une demi-douzaine de proches de la famille Villemin, et de Bernard Laroche, soupçonné au début de l'enquête d'être l'auteur du crime. Ces nouvelles technologies sont en tout cas prometteuses, affirme le général François Daoust, l'ex-patron de la gendarmerie scientifique.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.