Affaire Grégory : l'avocat de Marcel Jacob le dit "au bord du gouffre", et demande la modification de son contrôle judiciaire
L'avocat de Marcel Lambert dans l'affaire Grégory, Stéphane Giuranna, a expliqué mercredi lors d'une conférence de presse qu'il était très inquiet sur "l'état mental" de son client.
Stéphane Giuranna, avocat de Marcel Lambert dans l'affaire Grégory, grand-oncle de l'enfant retrouvé mort le 16 octobre 1984, a tenu une conférence de presse mercredi 13 septembre. Au cours de celle-ci, il s'est dit "très inquiet" sur "l'état mental" de son client, mis en examen pour enlèvement et séquestration suivie de mort.
Stéphane Giuranna a décrit son client "au bord du gouffre". L'avocat a demandé que son contrôle judiciaire soit modifié, "pour qu'il puisse rentrer à son domicile". Dans cette affaire, il faut "que cette procédure soit accélérée", a expliqué le défenseur de Marcel Jacob, avant d'ajouter : "Soit la justice nous renvoie devant la cour d'Assises, soit l'affaire doit être terminée, maintenant."
La justice, sur la base de rien, a décidé d'arracher d'honnêtes citoyens à leur vie
Stéphane Giuranna
avocat de Marcel Jacoben conférence de presse
Marcel Jacob n'a pas le droit de parler à sa femme, Jacqueline Jacob, à laquelle il est marié depuis 50 ans. Elle aussi est mise en examen pour enlèvement et séquestration suivie de mort. "Dans cette affaire, il y a eu une nouvelle victime cet été. Je ferai tout pour empêcher que Marcel Jacob soit la prochaine victime", a déclaré Stéphane Giuranna, faisant allusion au suicide du juge Lambert en juillet.
"En 33 ans d'enquête, on n'a jamais trouvé la moindre charge contre Marcel Jacob. Et on l'a arraché à sa vie à 72 ans. Il faut arrêter de croire que ce n'est rien, le contrôle judiciaire", a lancé Stéphane Giuranna, lors de cette conférence de presse. "Nous n'avons pas avancé d'un millimètre", en trois mois, "Marcel Jacob n'a pas été entendu", a poursuivi l'avocat. "Cette affaire finira par un non-lieu, il ne se passera rien", a-t-il insisté, expliquant que "depuis les années 2000, on n'a pas un élément nouveau" dans cette affaire.
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