Affaire Arnaud Mimran : fin de l’enquête sur les trois meurtres attribués à l'escroc à la "taxe carbone"

Arnaud Mimran a été condamné en 2016 pour "l’escroquerie du siècle" et en 2022 pour la séquestration d’un banquier suisse. Il est actuellement incarcéré.
Article rédigé par franceinfo
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Arnaud Mimran arrive au palais de justice de Paris pour les délibérations de son procès sur l'escroquerie présumée à la taxe carbone, le 7 juillet 2016. (BERTRAND GUAY / AFP)

Les investigations sur trois meurtres commis entre 2010 et 2014 et sur lesquels plane l’ombre de l’escroc à la "taxe carbone" Arnaud Mimran sont désormais terminées, a appris vendredi 8 mars franceinfo de source proche du dossier. Les juges d’instruction avaient déjà clôturé leur enquête en septembre 2023 mais l’avocat d’Arnaud Mimran avait demandé de nouveaux actes d’enquête, prolongeant ainsi les investigations de six mois. Ils ont signifié aux différentes parties la fin des investigations ce vendredi.

Dans cette enquête au long cours, les magistrats de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris ont "joint" trois affaires, plaçant au centre d’entre elles Arnaud Mimran, figure de l’escroquerie à la "taxe carbone". Arnaud Mimran, condamné en 2016 pour "l’escroquerie du siècle" et en 2022 pour la séquestration d’un banquier suisse est actuellement incarcéré.

Mis en examen pour complicité sur l'assassinat du milliardaire Claude Dray

En 2021, il a été mis en examen pour complicité dans l’enquête sur l'assassinat de son ancien beau-père, le milliardaire Claude Dray en 2011, ainsi que pour meurtre en bande organisée après le meurtre de Samy Souied – autre figure de la "taxe carbone" – en 2010 et la mort d’Albert Taieb en 2014, les enquêteurs penchant pour une méprise du tueur qui se serait trompé de cible. Arnaud Mimran conteste son implication, rappelle son avocat contacté vendredi par franceinfo. Dans l’enquête sur le meurtre de Samy Souied, deux autres suspects ont été mis en examen et placés en détention avant d’être remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire.

Concernant la fin de l'enquête, il appartient désormais au parquet de Paris de rendre son réquisitoire définitif, avant que les juges d'instruction ne décident la tenue d'un éventuel procès ensuite.

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