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Violences urbaines : "Quand on éduque correctement ses enfants, il n'y a aucune raison pour qu'ils deviennent délinquants ou criminels", soutient Jordan Bardella

Face aux violences urbaines survenues après la mort de Nahel, le président du Rassemblement National appelle ce lundi sur France Inter à "responsabiliser les parents".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Jordan Bardella, président du RN, invité de France Inter (France Inter)

"Quand on éduque correctement ses enfants, quand on veut qu'ils réussissent et qu'on est derrière [eux], il n'y a aucune raison pour qu'ils deviennent délinquants ou criminels", soutient lundi 10 juillet sur France Inter Jordan Bardella, président du Rassemblement national. L'eurodéputé RN appelle à "responsabiliser les parents" face aux violences urbaines survenues la semaine dernière après la mort de Nahel, tué le 27 juin par un policier lors d'un contrôle routier à Nanterre (Hauts-de-Seine).

Jordan Bardella considère qu'il serait "inadmissible que les Français qui travaillent dur soient contraints de payer la facture d'un milliard d'euros de dégâts". Il est plutôt favorable à ce que "les aides sociales aux familles de mineurs récidivistes soient supprimées de manière à payer en partie les dégâts causés". Le président du Rassemblement national indique que son parti "déposera un projet de loi en ce sens à l'Assemblée nationale". Il souhaite par ailleurs que cette mesure s'applique dès lors "que vous avez un casier judiciaire, qu'il y a une condamnation". 

L'idée derrière cette mesure prônée par le RN est que les parents des mineurs qui ont "commis des agressions contre les représentants de l'État ou contre le mobilier urbain" ne puissent pas "bénéficier de la solidarité nationale". "Si nous arrivons à la tête de l'État, nous ferons de la sécurité et du retour de l'ordre républicain un impératif de notre mandature", avance le président du RN.

De son côté, Emmanuel Macron a expliqué dès la semaine dernière à des policiers rencontrés à Paris qu'il envisageait de sanctionner financièrement les familles des mineurs coupables de ces violences. Le gouvernement réfléchit en effet à une amende spécifique pour les mineurs, sur le modèle de l'amende forfaitaire pour les adultes, ce qui n'a pas manqué de faire réagir, notamment à Marseille.

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