Violences urbaines : Gérald Darmanin se rend lundi à Reims et à Saint-Quentin

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, va se rendre dans la matinée du lundi 3 juillet à Reims (Marne) dans le quartier de la Croix-Rouge, ont indiqué sur France Bleu Champagne-Ardenne Arnaud Robinet le président de la Fédération hospitalière de France (FHF) et maire de Reims, ainsi que le ministère de l'Intérieur à franceinfo.

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Le ministre est attendu vers 9 heures. Il ira à la rencontre des élus et des commerçants "qui ont subi des dégradations et des pillages", explique le maire de Reims. Le quartier Croix-Rouge, au sud-ouest de Reims, a été également le théâtre de violences en réaction à la mort de Nahel mardi 27 juin à Nanterre (Hauts-de-Seine). Le commissariat a été attaqué la semaine dernière.

Le ministre de l'Intérieur participera ensuite à midi depuis Reims au rassemblement en soutien aux élus avant d’échanger avec les forces de l’ordre et services de secours mobilisés, "les policiers nationaux, les gendarmes, les policiers municipaux et les pompiers, celles et ceux qui ont assuré notre sécurité et qui se sont fortement mobilisés", a expliqué Arnaud Robinet.

"On ne peut pas s'attaquer à des représentants de la République"

Arnaud Robinet, maire de Reims

à France Bleu Champagne-Ardenne

Il a également qualifié de faits "injustifiables" l'attaque du domicile du maire de L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), Vincent Jeanbrun, à la voiture-bélier dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 juillet. "On ne peut pas s'attaquer à des représentants de la République, notamment au maire de L'Haÿ-Les-Roses et sa famille. Il faut que les condamnations soient fermes", a-t-il réagi. Mais "au-delà du maire, je pense à tous ceux qui vivent ces violences quasi au quotidien. Il faut véritablement restaurer la sécurité sur l'ensemble du territoire. Il faut aussi se poser les bonnes questions. Pourquoi on en est arrivé là ?", a-t-il poursuivi.

Arnaud Robinet a été critiqué pour avoir publié vendredi 30 juin un tweet alors que sa ville subissait des dégradations : "La racaille a pris prétexte d’un décès pour mettre à sac Reims pour piller, pour brûler, pour détruire. Simplement, par plaisir", a-t-il écrit. "J'assume totalement", a-t-il réagi lundi 3 juillet sur France Bleu Champagne-Ardenne. "Je ne comprends pas celles et ceux qui m'en font le reproche ou qui m'attaquent en me disant, vous stigmatisez les gens du quartier", a poursuivi le maire de Reims. "Quand des personnes commettent des dégradations, des pillages qui s'attaquent à des équipements publics et à des commerces, je ne vois d'autres termes que voyous", dit-il.

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Dans l'après-midi du lundi 3 juillet, Gérald Darmanin se rendra à Saint-Quentin (Aisne), a indiqué le ministre de l'Intérieur à franceinfo. Il échangera avec la maire, avec les commerçants victimes de dégradations. "Il tiendra par ailleurs une visioconférence depuis la sous-préfecture avec l’ensemble des préfets et sous-préfets de France sur le contexte actuel", a expliqué le ministre.