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Violences après la mort de Nahel : les habitants sont désemparés

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Violences après la mort de Nahel : les habitants sont désemparés
Article rédigé par France 2 - N.Poitevin, D.Da Meda, V.Castel France 3 Régions
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Alors que les violences se poursuivent après la mort de Nahel à Nanterre, les habitants ne comprennent pas les pillages et les incendies.

Dans un quartier au nord de la ville de Dijon (Côte-d'Or), un bus a été ravagé, jeudi 29 juin au soir. Les habitants sont en colère face à ces violences. À Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), la maison des jeunes a été incendiée, causant une vive émotion. "Pourquoi s'en prendre à ça ?", questionne une femme. Dans un quartier de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), de nombreuses voitures ont été incendiées. "Je ne cautionne pas ce que les gens font", déplore un homme.

Des commerçants sous le choc 

À Montreuil (Seine-Saint-Denis), des feux d'artifice ont été tirés. Des dizaines de vitrines ont été ravagées. "On a une vie de quartier qui est assez agréable (…) s'attaquer aux petits commerçants, aux restaurants, je ne pense pas que ce soit la meilleure solution", regrette une habitante. En dessous de chez elle, des boutiques ont été pillées. Les commerçants sont sous le choc. "Voir tout ça réduit en bouillie, c'est triste", explique une femme. Vendredi 30 juin, les habitants redoutent une nouvelle nuit de violences.

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