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Violences après la mort de Nahel : l’accalmie peut-elle durer ?

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Violences après la mort de Nahel : l’accalmie peut-elle durer ?
Article rédigé par France 2 - A.Lay, C.Weill-Raynal, D.Sébastien, C.Morand, J.Desrousseaux, L.Haedrich, S.Giaume, A.Delcourt, N.Baker, France 3 Régions, J.Cohen-Olivieri
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45 000 policiers et gendarmes sont mobilisés dans la soirée du 3 juillet. 157 personnes ont été interpellées hier, soit beaucoup moins que les jours précédents. L’heure semble à l’accalmie, mais cela peut-il durer ?

Des feux de voiture à Lyon (Rhône) ou encore à Marseille (Bouches-du-Rhône). Plusieurs villes ont connu des incidents la nuit dernière, le 2 juillet, mais sans commune mesure avec les nuits précédentes. Cette accalmie peut-elle durer ? À Vaulx-en-Velin (Rhône), des mères de famille se mobilisent pour mettre un terme à cette spirale de violences"Calmez-vous les jeunes, manifestez mais autrement", appelle une mère. La grand-mère de Nahel elle-même lançait un appel au calme hier à la télévision.

Plus d’écoute

À Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), les tags ne sont pas encore effacés. Certains magasins tiennent à peine debout. Malgré les appels au calme, un homme faisant partie des émeutiers dit vouloir se venger par rapport aux bavures policières. "C’est juste une trêve, ça va repartir, les gens sont ultra déterminés. Il y en a qui profitent de cette action pour justement se lâcher dans la rue par rapport à divers problèmes", avoue-t-il. Un médiateur appelle à plus d’écoute vis-à-vis des jeunes. 

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