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Marseille : la préfète et le maire condamnent les débordements autour d'un rassemblement contre les violences policières

Un policier a été blessé et quatorze personnes ont été interpellées jeudi à Marseille lors d'affrontements en marge d'un rassemblement contre les violences policières organisé après la mort du jeune Nahel à Nanterre.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le maire de Marseille Benoît Payan. (PENNANT FRANCK / MAXPPP)

"Nous suivons très attentivement la situation à Marseille avec la préfecture de police et les Marins pompiers", indique le soir du jeudi 29 juin sur Twitter Benoît Payan, maire de Marseille, après des débordements survenus lors d'un rassemblement contre les violences policières. Les manifestants exigent justice pour Nahel, un adolescent de 17 ans tué à Nanterre mardi par le tir d'un policier lors d'un contrôle routier.

"L’émotion légitime doit pouvoir s’exprimer pacifiquement. J’appelle les Marseillais à la vigilance, et au calme. Marseille doit donner l’exemple", insiste Benoît Payan. La préfète de police de Marseille a également condamné "fermement ces débordements" et "appelle au calme".

Selon une source policière, environ 400 personnes, dont une majorité de jeunes voire très jeunes mineurs, se sont rassemblées devant la préfecture jeudi avant de partir "en déambulation sauvage dans le centre-ville, de façon très désorganisée". Selon cette même source, ils ont dégradé une vitrine rue Saint-Ferreol et "ont tenté de monter quelques barricades et brûlé quelques poubelles". "Les dégradations sont à relativiser, hormis la vitrine brisée il s'agit surtout de poubelles brûlées", nuance la source policière.

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Un "dispositif important mis en place par la préfète de police, avec plusieurs unités de forces mobiles, est intervenu pour les disperser. Les forces de l'ordre ont fait l'objet de jets de projectiles, un fonctionnaire a été blessé et conduit à l'hôpital. Quatorze interpellations à ce stade". À 21h40, le groupe est désormais constitué de 100 à 150 personnes et continue de déambuler. Il est dispersé au fur et à mesure par les forces de l'ordre.

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