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Violences nocturnes après la mort de Nahel : la communauté internationale "inquiète" de la situation, plusieurs pays mettent en garde leurs ressortissants

La Norvège, le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont notamment appelé à la prudence leurs citoyens en voyage en France.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un pompier devant une voiture en feu à Bordeaux, en Gironde, le 29 juin 2023. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

Les réactions internationales se multiplient après la mort de Nahel et les émeutes qui ont suivi. Berlin observe "avec une certaine inquiétude ce qui se passe en France", a déclaré vendredi 30 juin le porte-parole du gouvernement allemand lors d'un point presse. Steffen Hebestreit a par ailleurs estimé que le président français et son gouvernement s'efforçaient "très activement de surmonter" la crise actuelle. 

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De son côté, la Norvège a appelé vendredi ses ressortissants actuellement en France à "prendre toutes les précautions nécessaires, de même qu'à se tenir à l'écart des grands rassemblements de foule et des manifestations"

L'ONU évoque des "problèmes de racisme parmi les forces de l'ordre"

Le Royaume-Uni a également appelé ses ressortissants à la vigilance. Dans ses conseils aux voyageurs, le ministère des Affaires étrangères souligne que "les lieux et le moment des émeutes sont imprévisibles" et exhorte les Britanniques à "suivre les médias", "éviter les zones où se déroulent les émeutes" et "suivre les recommandations des autorités". De leur côté, les Etats-Unis ont invité jeudi les citoyens américains à "éviter les rassemblements de masse et les zones où l'activité policière est importante".

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Enfin, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme s'est dit préoccupé par les violences qui ont éclaté après la mort de l'adolescent de 17 ans à Nanterre. "Nous appelons les autorités à garantir que le recours à la force par la police pour s'attaquer aux éléments violents lors des manifestations respecte toujours les principes de légalité, de nécessité, de proportionnalité, de non-discrimination, de précaution et de responsabilité", a souligné vendredi la porte-parole du Haut-Commissariat, Ravina Shamdasani. "C'est le moment pour [la France] de s'attaquer sérieusement aux profonds problèmes de racisme et de discrimination raciale parmi les forces de l'ordre", a-t-elle ajouté.

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