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Émeutes après la mort de Nahel : l’amende pour non-respect du couvre-feu multipliée par cinq

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Émeutes après la mort de Nahel : l’amende pour non-respect du couvre-feu multiplié par cinq
Article rédigé par France 2 - T. Cuny, K. Prévost, O. Longueval, S. Malin, P. Lagaune
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Jeudi 26 octobre, Élisabeth Borne a présenté une série de mesures afin de lutter contre les violences urbaines. Elle a notamment annoncé que l’amende pour non-respect d’un couvre-feu allait être multipliée par cinq. Une décision qui divise.

Les mineurs qui ne respectent pas les couvre-feux sont désormais dans le viseur du gouvernement. Lors des émeutes de l’été dernier, de nombreux mineurs étaient dans la rue. Des couvre-feux avaient été décidés pour interdire leur circulation dans certains secteurs, à des horaires précis. En cas de violation de la règle, ils pouvaient faire l’objet d’une verbalisation par un policier, un gendarme ou un agent public habilité. Le montant était de 150 euros, désormais la sanction est renforcée. "Nous allons multiplier par cinq l’amende pour non-respect du couvre-feu en la portant à 750 euros", a indiqué Elisabeth Borne.

Une pénalisation des parents ?

Selon le ministère de la Justice, un tiers des émeutiers étaient mineurs. À Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), les habitants s’interrogent sur l’impact d’une amende à 750 euros. Une femme assure que "c’est tout à fait normal parce que les mineurs ne doivent pas se trouver dehors". Une autre estime que "ce n’est pas en tapant sur le portefeuille qu’on règle les problèmes". Enfin, un homme juge que "ça va pénaliser les parents". L’amende de 750 euros entrera en vigueur dès la publication du décret au Journal Officiel. 

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