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Deux mois après les émeutes : à Garges-lès-Gonesse, "l'hôtel de ville sera fermé pendant deux ans"

La ville du Val-d'Oise avait été très touchée par les émeutes urbaines déclenchées par la mort de Nahel. "Les dommages s’élèvent à quelques millions d’euros", indique le maire de la commune à propos de l'hôtel de ville détruit par un incendie.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La façade brûlée de l'Hôtel de ville de Garges-les-Gonesse, dans le Val-d'Oise, le 29 juin 2023, à la suite des émeutes urbaines survenues deux jours après la mort de Nahel. (BERTRAND GUAY / AFP)

Deux mois après les émeutes qui ont suivies la mort du jeune Nahel, tué par un tir policier à Nanterre le 27 juin, le bilan des dégradations est toujours lourd pour les communes touchées. C’est le cas de Garges-lès-Gonesse dans le Val-d’Oise. L’hôtel de ville a notamment brûlé. "Aujourd’hui, il est toujours dans le même état. On attend le rapport des experts. Les dommages s’élèvent à quelques millions d’euros. Je pense qu’on va dépasser les deux millions d’euros", assure lundi 28 août sur franceinfo Benoît Jimenez, maire UDI de la commune. "L’hôtel de ville sera fermé pendant deux ans", selon lui. 

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Les services de la mairie se sont donc délocalisés "un peu partout dans la ville", explique-t-il. "Le service public est rendu comme d’habitude, de façon un peu différente", selon lui. L’hôtel de ville venait d’être rénové, précise Benoît Jimenez. "Les dommages sont conséquents", rappelle l’élu. Il assure être très attentif à la situation "dans nos quartiers", "cela peut s’embraser très rapidement", dit-il. 

Au sujet des enquêtes en cours sur les auteurs de ces violences, Benoît Jimenez dit souhaiter une accélération des procédures. "On souhaite qu’il y ait des sanctions exemplaires car des actes comme ceux-là qui engendrent de telles conséquences ne peuvent pas rester impunis", assure Benoît Jimenez. Le budget de sa commune va être durement touché selon le maire, "c’est forcément un certain nombre de projets de la vie qui vont être impactés donc la colère des habitants demeure"

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