Adolescent tué à Nanterre : "il faut faire confiance en la justice", assure François Molins, le procureur général de la Cour de cassation
Lors des émeutes de 2005, François Molins, l’actuel procureur général de la Cour de cassation, était en poste à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Interrogé sur le décès de Nahel à Nanterre (Hauts-de-Seine), tué par un policier après un refus d’obtempérer, le magistrat explique : "J’ai peur d’assister à ce que j’avais vécu en 2005." Il insiste sur la "difficulté du travail de policier" dans certains territoires et sur "la nécessité de faire son travail dans des conditions qui […] respectent une stricte proportionnalité".
Revenir "à la raison"
"On a effectivement, dans un climat de tension, […] une sorte d’exacerbation avec une situation de violences", analyse François Molins qui indique avoir vu la vidéo sur Twitter. Concernant un parallèle avec les émeutes de 2005, le procureur général "trouve que ça monte très vite" et espère "qu’on ne sera pas confrontés à la même chose". Il souhaite que "tout le monde revienne à la raison", notamment "ces jeunes qui se réfugient dans la violence". Le magistrat assure qu’il "faut faire confiance en la justice". Il précise également que les policiers ne sont pas soumis à un régime particulier.
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