Espagne, l'élan de solidarité
A proximité de la morgue de Saint-Jacques de Compostelle et au centre de soutien psychologique, l'attente insoutenable des familles qui attendent de savoir si un de leurs proches figurent parmi les morts de la tragédie férroviaire.
Un parent témoigne : il est résigné et convaincu que - désormais - son père et sa belle soeur "ne sont plus de ce monde." Son frère est hospitalisé à la Corogne dans un état critique.
Les hôpitaux de la ville ont accueilli les survivants. Ils sont traumatisés comme cette jeune qui raconte, le regard dans le vide : "On avait peur, on criait. Quand j'ai rouvert les yeux, j'étais sur mon fauteuil coincé entre un autre fauteuil et une valise."
Un autre blessé se souvient qu'il était coincé : "A ma droite tout était tombé, les valises, les fauteuils (...) J'avais le bras et la jambe cassés, J'ai dû attendre les secours."
Dès mercredi soir, les habitants de Saint-Jacques de Compostelle et des environs se sont rendus en nombre dans les centres de transfusions pour donner leur sang. "Dans une telle situation, c'est normal que tout le monde vienne", dit simplement un donneur.
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