Accident de TGV à Eckwersheim (Bas-Rhin) : la vitesse mise en cause
Quatre mois après la catastrophe ayant fait 11 morts, les familles de victimes étaient reçues pour la première fois par Guillaume Pépy, le patron de la SNCF, ce samedi 5 mars.
Sans un mot, les familles de victimes sont sorties de leur première réunion avec les représentants de la SNCF, ce samedi 5 mars. Au cœur des discussions, les circonstances de l'accident à Eckwersheim (Bas-Rhin). Le 14 novembre à 15 heures, la rame d'essai du TGV-Est déraille au nord de Strasbourg. Bilan : 11 morts et 42 blessés.
La SNCF reconnait sa responsabilité
A l'origine de l'accident, il y aurait une erreur humaine, celle d'un cadre de la SNCF, installé dans une voiture à l'arrière. Il aurait demandé au conducteur de retarder le freinage. Un scénario que l'homme aurait confirmé aux gendarmes, selon Le Parisien. Résultat, le train roule trop vite : 243km/h au moment de l'accident, au lieu des 176 prévus. Selon les victimes, la SNCF reconnait sa responsabilité et leur garantit une indemnisation. Une enquête est toujours en cours pour déterminer avec précision les causes de l'accident.
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