Crash de l'A320 : l'identification des victimes s'annonce compliquée

Les experts et secouristes poursuivent les recherches sur les lieux du crash de l'A320 de Germanwings dans le massif de l'Estrop (Alpes-de-Haute-Provence). Les conditions de travail sont toujours aussi difficiles. Sur les lieux du crash, au milieu des morceaux de carlingue et débris d'appareil, les enquêteurs de la gendarmerie sont à la recherche de la deuxième boîte noire, celle qui contient les paramètres du vol. Ils commencent aussi à rassembler les dépouilles des 150 passagers et membres de l'équipage. "Ces morceaux de corps dans des caissons pour être bien identifiés et photographiés. Ils sont ensuite hélitreuillés à bord des hélicoptères de la gendarmerie et ramenés où ils seront mis dans des bacs réfrigérés", explique au micro de France 2, le capitaine Yves Naffrechoux.

Une identification difficile

Les dépouilles sont rassemblées dans un immeuble de Seyne-les-Alpes pour un premier examen. Le travail d'identification des victimes "s'annonce particulièrement difficile y compris psychologiquement pour les enquêteurs. La plupart des dépouilles sont dans un très mauvais état et il faudra pour la plupart procéder à des recoupements ADN pour clairement les identifier", ajoute le journaliste de France 2 Olivier Théron.