Après le drame survenu dimanche 12 avril à La Réunion, qui a coûté la vie à un jeune surfeur, les habitants réclament des mesures plus rapides et plus efficaces pour contrecarrer les attaques de requins.
Lundi 13 avril, l'émotion est encore très vive à La Réunion, au lendemain de la mort d'Elio, un surfeur de 13 ans, happé dimanche matin par un requin alors qu'il surfait avec ses amis au spot des Aigrettes, une zone pourtant interdite aux activités nautiques. Depuis 2011, on recense 16 attaques de requins, dont sept mortelles. Les autorités cherchent une solution depuis déjà quelques années. Dès 2013, de nombreuses plages de l'île ont été interdites aux baignades et aux activités nautiques.
Réunion de crise
Juste après le décès d'Elio, le Préfet a rappelé la nécessité de respecter ces mesures d'interdiction. Mais ces dernières ne sont pas une solution pour une grande partie de la population. Des vigies depuis la plage, des sentinelles qui patrouillent en scooter des mers ou encore des filets de protection, plusieurs communes sur l'île ont déjà mis en place des mesures particulières contre les requins, mais la mise en place de tous ces systèmes coûte cher. Elle se fait donc de façon progressive, trop lente, selon les Réunionnais.
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