Accident de train en Suisse : le conducteur tué était français
Une collision entre deux trains régionaux, lundi, a fait un mort et 26 blessés, dont trois étaient toujours hospitalisés mardi en milieu de journée.
Les causes de la collision frontale de deux trains en Suisse, lundi 29 juillet, demeurent incertaines, mais les enquêteurs ont ébauché mardi un premier scénario. "L'hypothèse privilégiée est le non-respect de la signalisation lumineuse par le train en provenance de Payerne", a déclaré Jean-Christophe Sauterel, porte-parole de la police vaudoise, au lendemain du drame qui a fait un mort, le conducteur de l'un des deux trains, et 26 blessés parmi les passagers.
Que s'est-il passé ?
Les deux trains se sont heurtés non loin de la gare de Granges-près-Marnand, au nord de Lausanne. Dans la zone, il n'y a qu'une voie ferrée de circulation, et les trains ne peuvent se croiser qu'en certains endroits, comme les gares.
L'un des trains, en provenance de Payerne, s'était arrêté en gare pour y déposer des passagers. L'autre, un express régional en provenance de Lausanne, devait passer par la gare sans s'arrêter. Selon les règles prévues dans cette gare, le train arrêté en gare doit attendre le passage de l'autre et le déclenchement d'une signalisation lumineuse pour redémarrer. Mais lundi, le train venant de Payerne a redémarré sans que les enquêteurs sachent vraiment ce qui s'est passé.
Au moment du choc, ce train roulait à 40km/h, a indiqué Jean-Christophe Sauterel. La vitesse du train qui venait de Lausanne n'a pas encore été déterminée, car sa boîte noire doit être examinée, a-t-il ajouté.
Que sait-on des conducteurs des deux trains ?
Le conducteur du convoi parti de Payerne, un homme de 54 ans, a eu le temps d'actionner le frein d'urgence. Comme les procédures des Chemins de fer suisses (CFF) le préconisent, il a pu quitter la rame avant le choc. Mais dans le train d'en face, son confrère de 24 ans a perdu la vie. De nationalité française, il résidait à Payerne.
Combien de blessés graves ?
Selon Jocelyn Corniche, médecin chef des secours, "deux adultes et un enfant" étaient encore hospitalisés mardi en milieu de journée, mais leurs jours ne sont pas en danger. En revanche, plusieurs passagers sont en état de choc. Les CFF ont organisé une cellule de soutien psychologique pour leur venir en aide, ainsi qu'à leur famille.
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