Accident de car : le chauffeur n'avait pas bu et n'a pas fait de malaise
L'autopsie n'a pas révélé de trace d'alcool et n'a pas permis d'étayer l'hypothèse d'un malaise.
L'autopsie réalisée sur le corps du chauffeur mort dans le terrible accident d'autocar en Suisse, qui a fait 28 morts mardi, n'a pas révélé de trace d'alcool et n'a pas permis d'étayer l'hypothèse d'un malaise, a annoncé la justice helvétique vendredi 16 mars.
• L'enquête : ni malaise ni alcool pour le chauffeur
"Il n'y a pas de présence d'alcool dans l'organisme du chauffeur" et "pas d'élément permettant d'étayer une cause de malaise. On en saura plus dans les semaines qui viennent", a précisé le procureur Olivier Elsig lors d'une conférence de presse.
"En l'état, deux hypothèses demeurent : la cause technique liée à une défectuosité du véhicule (et) la cause humaine consécutive à une erreur ou à une inattention", a expliqué le procureur suisse. Concernant la théorie, reprise par les médias, qu'une manipulation d'un DVD aurait conduit à l'accident, Olivier Elsig a insisté n'avoir "à ce jour aucun témoignage d'un enfant ou d'une personne ayant vu le chauffeur manipuler le DVD ou autre chose".
• Les victimes : funérailles communes des sept enfants d'Heverlee jeudi
Deux avions C-130 de l'armée belge chargés de rapatrier les dépouilles des victimes de l'accident ont atterri vendredi sur une base militaire de Melsbroek, près de Bruxelles.
Les funérailles de sept enfants de l'école Sint-Lambertus de Heverlee, se dérouleront le jeudi 22 mars à Louvain, dans le centre de la Belgique. Ces funérailles en commun se tiendront à partir de 11 heures (heure de Paris) en l'église Saint-Pierre, un édifice gothique situé dans le centre de Louvain.
• Les enfants hospitalisés : une fillette sortie du coma
Une des trois petites filles grièvement blessées "s'est réveillée du coma artificiel", selon le premier communiqué de l'hôpital de Lausanne publié vendredi, où les enfants ont été transférées. "Depuis hier, elle est pleinement consciente et peut échanger avec son entourage", ajoute le communiqué. L'enfant souffre de fractures multiples et d'une lésion de la moelle épinière.
Ses deux camarades, souffrant aussi de fractures multiples et d'un traumatisme crânien sévère, "doivent encore être maintenues dans un coma artificiel en raison d'une atteinte neurologique". L'hôpital ajoute qu'il "est à l'heure actuelle trop tôt pour affirmer que les trois patientes sont totalement hors de danger. (…) Ce type de traumatisme impose en effet un délai avant de pouvoir se prononcer de manière plus précise et d'envisager à l'heure actuelle un rapatriement."
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