Dans la discrétion et la pudeur, des familles des victimes de la catastrophe de Millas sont venues tout au long de la journée à la mairie de Saint-Féliu-d’Avall (Pyrénées-Orientales) où un dispositif d’accueil renforcé a été mis en place le 26 décembre. Certaines familles ont fait part de leur sentiment d’abandon, comme Suzanne Fabresse, grand-mère de Yonas, un enfant décédé dans le drame. "Aucun soutien, pas de réconfort. À un moment donné, la maman d’un petit qui est décédé a frappé chez nous parce qu’elle a passé dix heures avec une petite fille de deux ans à qui on n’avait même pas apporté à manger."40 médecins mobilisésLes pouvoirs publics reconnaissent que l’accompagnement des familles peut encore être amélioré. Mais la déléguée interministérielle à l’aide aux victimes a rappelé ce matin que 40 médecins avaient été réquisitionnés dans le département pour assurer le suivi post-traumatique.