"Ils étaient les témoins d'une autre époque." Patricia Raichini, maire de Petit-Palais-et-Cornemps (Gironde), a été la première à prendre la parole, mardi 27 octobre, lors de la cérémonie en hommage aux victimes de l'accident de Puisseguin. Elle a notamment cité un proverbe africain : "Chaque fois qu'une personne âgée meurt, c'est une bibliothèque qui disparaît.">> Retrouvez les dernières informations sur le drame de PuisseguinL'élue, qui a perdu trois belles-sœurs dans le drame, a estimé que "c'est une partie de notre mémoire collective qui s'est éteinte". "Toutes ces personnes natives de notre petite région ont vécu la dureté de l'après-guerre. Pour la plupart, ils étaient issus de la terre, ont travaillé dans le secteur agricole ou étaient employés dans les entreprises de proximité", a-t-elle déclaré.