Puisseguin : l'enquête s'annonce longue et difficile
Au lendemain de l'accident mortel à Puisseguin (Gironde), de nombreuses questions restent sans réponse. Première étape qui a débuté ce matin : l'identification des corps.
Dans la carcasse de l'autocar qui est entré en collision hier, vendredi 23 octobre, à Puisseguin (Gironde), les gendarmes ont commencé leurs prélèvements ce samedi. Parmi eux, une trentaine d'enquêteurs de l'IRCGN, l'unité spécialisée dans l'identification des victimes. Depuis hier soir, ils recherchent de l'ADN, des dents ou des effets personnels, tout ce qui peut aider à mettre des noms sur des corps calcinés.
La même méthode qu'après un crash d'avion
Il faut désormais déterminer le scénario de l'accident. Le camion empiétait-il sur l'autre voie de circulation ? Roulait-il au moment de la collision ? Les enquêteurs vont examiner l'équivalent de la boîte noire du poids lourd : le tachymètre. Il enregistre la vitesse et le temps de parcours, mais ici, il est très endommagé. Il n'est donc pas certain qu'il soit encore exploitable. Quatre corps ont déjà été extraits. L'enquête sera difficile, car tout a brûlé hier dans un brasier d'une violence inouïe. Dans le village de Puisseguin, les familles des victimes sont elles aussi mises à contribution dans l'enquête. Les gendarmes prélèvent leur salive pour des analyses ADN qui permettront de retrouver leurs proches piégés dans l'autocar.
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